Il aurait été impensable que Kelly ne participe pas, même indirectement, au Grenelle de l'Environnement.
L'auto-partage est en effet l'un des moyens de faire diminuer l'effet de serre, réduire la place de la voiture dans les rues de nos villes, diminuer l'usage de la voiture.
Le 9 octobre, Kelly m'a donc accompagné à une réunion au Secrétariat d'Etat à l'Ecologie où Nathalie Kosciusko-Moriset, Secrétaire d'Etat à l'Ecologie et conseiller Politique de l'UMP répondait aux question de bloggueurs et aux internautes présents sur Second Life.
Bien entendu un tel débat ne pouvait se dérouler sans que l'on parle de l'Auto-partage.
J'ai donc posé la question suivante à la Secrétaire d'Etat :
"L'auto-partage est-il un des sujet abordés lors de ce Grenelle ? Et plus précisément prévoyez vous de mettre en place des mesures permettant le développement de ce concept en France ?"
La réponse :
"L'auto-partage, comme tous les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, est bien entendu un des sujets abordés lors de ce Grenelle.
Nous envisageons la mise en place de mesures propres à aider aussi bien les sociétés de droit privé, les association ou les collectivités mettant en place ce système.
Nous travaillons actuellement sur trois axes :
- Des aides directes, notamment pour le développement des sites internet des acteurs de l'Auto-partage.
- Un certain nombres d'avantage pour les utilisateurs des véhicules des organismes labellisés : accès au stationnement au tarif résidentiel, autorisation d'utiliser les voies de bus, mise en place de voies réservées aux taxis, transport en commun, covoiturage et auto-partage sur les périphériques des villes et les autoroutes ou voies d'accès rapides à ces dernières.
- Un certain nombre d'incitations fiscales, aussi bien pour les organismes d'Autopartages que pour les adhérents et utilisateurs de ce mode de déplacement."
L'auto-partage est donc à l'ordre du jour du Grenelle de l'Environnement, même si, apparemment, aucun des acteurs de ce concept n'a été invité à participer aux groupes de travail.
Patrice Vuillard