Aussi, loin d’être un aboutissement, le 6 mai est un point de départ car le chemin de la réforme et de la modernisation est long, escarpé et bordé de précipices.
Pour soutenir le Président dans sa tâche l’UMP, bien qu’étant le premier parti de France, ne suffira pas. Elle ne pourra, à elle seule, représenter l’ensemble de la majorité présidentielle.
Le nouveau Président a donc souhaité la constitution d’une majorité multipolaire.
Cette majorité doit naturellement être composée d’un pôle centriste, pôle qui a d’ailleurs toujours été le compagnon de route de la droite républicaine et qui ne doit pas se fourvoyer en suivant les seuls intérêts personnels de l’un de ses leaders.
De plus, pour faire face à l’ampleur des réformes qui doivent être menées de front et dans tous les domaines, le Président doit aussi pouvoir s’appuyer sur un pôle de gauche regroupant des personnalités de talent qui, elles aussi, sont à l’écoute du monde en mouvement et savent que notre pays ne peut plus attendre.
C’est également parce qu’ils ont perçu l’urgence pour la France de se réformer, comme l’ont fait tous nos voisins européens, que les citoyens se sont mobilisés comme rarement dans l’histoire de notre République. Une participation record, de nouveaux militants à droite comme à gauche, des centaines de milliers de participants lors des rencontres avec les candidats, une explosion des débats sur les forums et les chats en sont autant de signes.
Au-delà des partis, c’est la société civile toute entière qui s’est engagée avec passion et espoir.
En animant le site web des supporters de Nicolas Sarkozy j’ai mesuré combien l’espérance et l’attente soulevées étaient immenses. Il est capital de ne pas décevoir la France qui a accepté de croire que la politique pouvait encore changer la vie, que le renoncement n’est pas une fatalité.
C’est pour cela que la majorité présidentielle doit se fixer de nouvelles frontières en rassemblant tous les acteurs de la campagne qui se reconnaissent en elle, mais souhaitent garder leur liberté en restant en dehors des partis.
J’appelle de mes vœux la création d’un pôle « société civile » dans la majorité présidentielle, qui sera le relais de la pédagogie de la réforme, une source d’idée et un vivier de talents qui viendront, aux cotés de Nicolas Sarkozy participer au renouvellement de la vie politique de notre pays.
Yves Jégo
Député de Seine et Marne
Pour nous rejoindre c'est ici > www.nouvelle-societe.com
Toutes mes félicitations pour ce blog d'excellente facture !
Rédigé par : Guillaume GERMAIN | 25 mai 2007 à 11:21