Il y a quelques semaines, madame Royal et monsieur Bayrou, les futurs présidente et premier ministre d'un gouvernement de l'ordre juste et de la démocratie participative, nous annonçaient qu'il était temps de finir avec la politique de "bloc contre bloc".
Madame Royal, la madone en tailleur immaculée nous annonçait même qu'elle allait prendre comme premier ministre le futur MoDem de l'extrême centre.
Mais les français, dans leur grande sagesse, en ont décidé autrement et renvoyé à leurs fantasmes nos deux rêveurs. Ils avaient compris Nicolas Sarkozy, qui, dès le 14 janvier, demandait à ses amis de le laisser libre d'aller vers ceux qui n'ont pas forcément partagé ses idées.
Nicolas Sarkozy, élu, conformément à son crédo, "je dis ce que je ferais et je ferais ce que je dis" , a, dès le 18 mai, nommé un gouvernement largement ouvert au centre et même à des personnalités de gauche les plus remarquables.
Nos deux compères de l'extrême centre et de la démocratie participative auraient du se réjouir que leur projet se réalise, même sans eux!
Et là, qu'entend t'on ? Qu'il s'agit de détournement, de débauchage, de ralliement, et l'on nous parle d'exclusion. Monsieur Hollande aura été plus prompt à excommunier Bernard Kouchner pour dévationisme que monsieur Frêche pour ses propos racistes.
Alors comment cette gauche archaïque et ce centre groupusculaire vont ils faire pour nous convaincre que, ce qu'ils envisageaient de faire en cas de victoire, était une bonne chose pour la France et que lorsque Nicolas Sarkozy le fait, c'est un scandale.
C'est une curieuse notion de la démocratie que la leur, certainement inspirée par le voyage en Chine de madame Royal. Elle ne doit pas savoir que la révolution culturelle en Chine est finie tout comme le fait que les Talibans ne sont plus au pouvoir en Afghanistan.
Madame Royal et monsieur Bayrou sont dans un bateau qui a coulé, mais surtout ne leur disons pas, ils ne nous croiraient pas !
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