Pendant près de deux heures Nicolas Sarkozy a répondu de façon claire, sans langue de bois aux question d'une centaine de français présents sur le plateau de TF1.
Dans la continuité du Congrès du 14 janvier Nicolas Sarkozy a montré aux françaises et aux français qu'il était le candidat de tous, riches ou pauvres, favorisés ou exclus, salariés du public ou du privé...
La sérénité, l'ouverture et le respect de tous dont il a fait preuve ce soir renforce mon engagement à son coté et, j'en suis sur, a convaincu beaucoup de le rejoindre.
Il est le candidat de tous les français et sera le président qui redonnera à la France le goût d'aller de l'avant.
« Nom féminin : droit administratif, Principe de subsidiarité : principe de délégation verticale des pouvoirs, notamment dans les fédérations ou dans l'Union européenne. (L'UE est compétente pour les domaines où une intervention communautaire a été prévue ou pour lesquels celle-ci est jugée souhaitable, la compétence de droit commun appartenant aux autorités nationales.) »
Le principe de subsidiarité, dont la définition du petit Larousse est reproduite en en-tête de cette note, est inscrit dans les principes de fonctionnement de l’Union Européenne !
En langage simple, cela devrait signifier que les décisions ou les règlements doivent être pris au niveau administratif ou législatif le plus proche de ceux auxquels cette décision ou ce règlement s’applique.
Pourtant, lorsque la Commission Européenne ou le Parlement Européen s’occupent d’édicter des règlements sur tout ou rien, tel le calibre des bananes ou le taux de TVA s’appliquant dans la restauration au sein de chaque pays, le principe de subsidiarité est-il respecté ? Non !
En quoi le taux de TVA appliqué sur la restauration en France a-t-il un impact sur les restaurateurs britanniques. Les citoyens britanniques vont-il traverser la Manche pour bénéficier d'un dîner taxé à 5,5 % en France ? Bien sûr que non !
En revanche, pour choisir un exemple parmi tant d’autres, la taxation du tabac a, elle, un réel effet quand n’est pas uniforme dans l’ensemble des pays de l’Union.
Il suffit de voir les trafics qui s’organisent entre les pays où ce dernier est le moins taxé vers les pays où il est le plus taxé, au détriment des buralistes et des recettes fiscales de ces derniers pays, pour connaître la réponse à cette question.
La même réflexion pourrait être faite sur les barèmes d’impositions sur le revenu ou le capital ou sur bien d’autre sujets.
Si l’on veut réconcilier les français avec l’Europe, il faut que cette dernière limite son champ d’intervention à ses domaines régaliens : une politique économique et monétaire commune, une politique étrangère unifiée, un embryon d’harmonisation fiscale pour la fiscalité s’appliquant aux revenus des particuliers et des entreprises, une politique d’immigration et de régularisation des immigrés en situation irrégulière cohérentes.
Si j’ai voté non à l’indigeste pensum que l’on nous présentait comme une «Constitution Européenne» ce n’était pas parce que je suis un anti-européen convaincu, bien au contraire, je suis pour «Plus d’Europe » et surtout pour « Mieux d’Europe ». Et pour cela il est grand temps que le principe de subsidiarité s’applique réellement.
Je me souviens du 6 février 1934, lorsque les ligues d’extrême droite déclenchent des émeutes devant le Palais Bourbon aux cris de « Les députés à la lanterne ».
72 ans plus tard, Madame Royal lorsqu’elle propose de soumettre les parlementaires au contrôle de jurys populaires a-t-elle oublié le 6 février 1934 ?
Je me souviens du 1er février 1936, lorsque les Jeunesses Hitlériennes, créées par Hitler et mises en place par Grüber et Streicher deviennent obligatoires pour tous les jeunes à partir de 14 ans.
70 ans plus tard lorsque Madame Royal envisage l’encadrement militaire de la jeunesse, a-t-elle oublié les Jeunesses Hitlériennes ?
Je me souviens du 30 septembre 1938, alors, qu’à son retour de Munich, Chamberlain déclarait « M. Hitler est un homme sur qui l’on peut compter lorsqu’il a engagé sa parole ». Oui, c’est sa parole, et surtout son programme, qui était annoncé dans Mein Kampf, qu’il a tenu, à savoir la liquidation des races inférieures.
68 ans plus tard, alors qu’elle s’entretient, au Liban, avec des représentants du parti de dieu qui prône ouvertement la liquidation d’Israël, et plus généralement la mise en place d’un califat Islamique où juifs et chrétiens n’auront pas leur place, et qu’elle laisse insulter sans réagir les alliés de la France, Mme Royal a-t-elle oublié Munich ?
Non je n’étais pas encore né à cette époque, mais je me souviens de toute l’horreur qu’a entraîné la facilité de faire endosser aux parlementaires le poids des problèmes de la société, le recours à des solutions simplistes face à des situations compliquées, la démission des démocraties face aux extrémismes, tels que mes professeurs d’histoire successifs me l’ont enseignée.
Vraiment, madame Royal a aussi la mémoire aussi courte que ses idées !
Mais cela, chaque électeur devra s’en souvenir au moment de mettre son bulletin de vote dans l’urne !
Suite aux très nombreuses demandes, vous trouverez sur ce site le discours complet que Nicolas Sarkozy a prononcé lors de son investiture au parc des expositions de la Porte de Versailles.
Sans vouloir reprendre à mon compte cette citation d’Elie Barnavi (historien, ancien ambassadeur d’Israël en France) lors d’une conférence qu’il a donnée le lundi 22 janvier 2007 à l’IHEDN, il faut convenir qu'elle reflète bien la situation des démocraties occidentales face aux montées concomitantes des extrémismes politiques et du fondamentalisme islamique.
A force de vouloir faire « du politiquement correct » les représentants des partis modérés des pays occidentaux ont déroulé le tapis rouge à ces deux extrémismes.
En effet si la France a été un précurseur en la matière, avec une droite et une gauche radicale dépassant les 35% de votants lors des présidentielles de 2002, les autres pays européens ne sont pas épargnés, que ce soit la Belgique, les pays scandinaves et même les Pays Bas, longtemps un modèle de tolérance, ébranlés par l’assassinat du cinéaste Théo van Gogh le 2 novembre 2004 par un fondamentaliste islamique.
Nos démocraties occidentales s’avèrent actuellement incapables d’assimiler non seulement la majorité des jeunes issus de l’immigration, mais plus généralement les jeunes issus de quartiers défavorisés.
Un chômage endémique, le manque de projet social et moral, le développement de zones de « non droit », l’insécurité sont autant de facteurs faisant le terreau des extrémismes et du communautarisme, l’un et l’autre vivants en parfaite symbiose.
Face à cette situation, aggravée par les conflits dits religieux au Moyen et Extrême-Orient, les démocraties doivent cesser de se fendre de déclarations angéliques et mettre en œuvre une politique volontariste, visant à l’intégration des jeunes issus de l’immigration ou des quartiers défavorisés.
Il faut leur proposer un modèle « moral » autre que les gangs à l’américaine, l’Intifada à la palestinienne, l’argent facile des trafics ou des aides sociales.
La valeur travail, le respect de l’autre, le civisme, l’amour de son pays ne doivent plus être des « gros mots » réservés à quelques nationalistes ou nostalgiques, mais des références que seuls des pays démocratiques peuvent offrir à une jeunesse en quête d’idéal.
Mais ces valeurs resteront lettre morte si l’on continue à tolérer le prosélytisme fondamentaliste dans nos banlieues, le fait que plus de 30% des jeunes soient sans emploi ou sans formation ; tant que l’on ne casse pas le phénomène de ghettoïsation par une politique du logement volontaire et visant à la mixité sociale, par une politique favorisant la création de richesse, donc d’emplois, et ne confisquant pas plus de 60% de ces richesses sous le prétexte d’une politique de redistribution sociale qui, de fait, n’est qu’une façon détournée d’acheter un semblant de paix sociale à court terme.
Il faut redonner aux jeunes de nos banlieues des repères, une formation, une ouverture sur un monde qui va au delà de la barre d’immeuble ou de la série télévisée.
Il est encore temps de réagir si l’on refuse la fatalité d’un 21 avril 2002 ou pire un 30 janvier 1933. Oui les démocraties oublient vite que les fascismes arrivent souvent au pouvoir par la voie des urnes !
Alors, avant que des fascistes, rouges, bruns ou verts, mettent en œuvre leurs solutions aux problèmes de notre société, au lieu de dire qu’untel pose les vraies questions mais donne de mauvaises solutions, posons les vrais problèmes, osons affronter la réalité et trouvons les bonnes solutions.
Ces solutions, ce n’est pas une gauche conservatrice et archaïque qui va les mettre en œuvre, elle qui est l’allié objectif de ces extrêmes, mais une droite qui n’aura plus honte d’elle-même ; ce n’est pas la candidate socialiste, malgré sa bravitude, mais un candidat qui ose affronter les problèmes, cherche à trouver des solutions et propose un pacte social qui saura rassembler les français dans un élan commun.
Un tel candidat, je n’en vois qu’un seul, c’est Nicolas Sarkozy.
A l’heure ou tous les politiques, les syndicats, les économistes et les spécialistes de tous poils se penchent sur le problème du chômage, récurrent en France, peut-être serait-il temps de faire un constat simple :
En France tout est fait pour décourager les entrepreneurs d’embaucher et inciter les chômeurs à le rester !
La taxe professionnelle en taxant à la fois la masse salariale et les investissements.
Les charges sociales disproportionnées et mal utilisées.
Un code du travail archaïque et superposant les règlements et multipliant les types de contrats
Une myriade d’aides diverses et si compliquées à comprendre et à mettre en place que la plupart sont inefficaces mais coûtent cher.
Une gestion des sans-emploi partagée entre deux organismes (ANPE & ASSEDIC) communiquant mal et relevant de statuts différents.
Un suivi des chômeurs, un contrôle de la réalité de leur situation et un soutien à leurs démarches inexistant.
Et cette liste n’est pas exhaustive …
Il faut d’urgence redynamiser le marcher du travail en remettant à plat le code du travail et en créant un contrat unique, à durée indéterminée, prévoyant des clauses de sortie facilités en cas de baisse des besoins de l’entreprise en terme de main d’œuvre. Il faut casser le mythe du contrat à durée indéterminé garant de stabilité pour le salarié. Un chef d’entreprise désirant se séparer d’un employé trouvera toujours une faille dans le Code du travail, ou un motif légitime, pour le licencier à moindre frais. En revanche il faut mieux rémunérer les périodes de chômage, tout en mettant en place un organisme unique de suivi ayant les moyens de sa mission, un contrôle plus poussé de la réalité de la recherche d’un emploi, voire une compensation financière temporaire si un chômeur accepte un nouvel emploi lui offrant une rémunération inférieure à 70% de celle de son emploi précédent. Cela lui permettra de se remettre au travail, d’exister socialement, de créer de la richesse, tout en continuant à chercher un poste mieux rémunéré ou correspondant mieux à ses aspirations.
Il faut cesser de saupoudrer les entreprises d’aides, inefficaces pour l’emploi mais rentables pour l’employeur qui sait les utiliser, mais mettre en place quelques aides ciblées à destination des populations fragilisée : les handicapés, les femmes recherchant un emploi après avoir élevé leurs enfants, les chômeurs de plus de 50 ans. Que l’on cesse de nous affirmer qu’il faut aider les jeunes à trouver un emploi. Un jeune, volontaire, trouvera toujours un emploi, même s’il n’est pas au niveau de rémunération et de responsabilité que des enseignants lui laissaient espérer. Il est scandaleux de se donner comme objectif 80% d’une classe d’age titulaire du bac, il faudrait se donner comme objectif 100% d’une classe d’age titulaire d’un diplôme lui permettant de trouver un emploi. Que ce diplôme soit un CAP ou un Master, qu’il soit obtenu par apprentissage, en alternance ou à l’université.
Enfin, le coût du travail en France est un obstacle majeur. Non que les salariés soient trop payés, bien au contraire, mais les taxes et charges sur le travail sont aberrantes dans notre pays. Un salarié recevant un chèque de 1000 € de son employeur en fin de mois sait-il qu’il a coûté réellement plus de 1800 € à ce dernier. Est-il normal qu’une entreprise faisant produire dans un pays ou la main d’œuvre est sous payée, sans protection sociale et soumis à des conditions et durées de travail d’un autre age, ne participe que très peu à l’effort national en terme de protection sociale.
Il est temps de mettre en place dans notre pays une nouvelle répartition des charges sociales. Il faut que le travail redevienne attractif. Il faut baisser rapidement et de façon importante les charges sociales pesant sur le travail et compenser cette diminution par une taxation de la valeur ajoutée. Mieux, il faut mettre en place un système de discrimination positive à l’égard des entreprises employant de la main d’œuvre au dépend de celles faisant produire à l’étranger. Et, osons rêver, il faudrait retirer la gestion de cette manne de centaines de milliards d’Euros des mains de ces organismes soit disant paritaires composé de syndicats dits représentatifs, représentant à peines quelques pourcents des salariés.
C’est à ce prix que l’on créera des emplois durables, et non des CPE ou des emplois jeunes, et de la richesse, car un travailleur gagne plus et dépense plus qu’un chômeur.
Un pays créateur de richesse et d’emplois pourra mieux assurer, et de façon pérenne, une protection sociale efficace et juste.
La campagne électorale ne fait que débuter et déjà c'est la chasse aux socières, au sein même du PS ! Cela me rappelle le Congrès PS de Valence en 1981 ou l'on avait annoncé que des "têtes devaient tomber", mais là c'était après la victoire de la gauche et les têtes étaient celles des hauts fonctionnaires et grand patrons d'entreprises publiques "mal pensants".
Après les cafouillages concernant les impôts, les déclarations sur la justice chinoise "exemplaire", les néologismes, les démentis puis les demi-vérités sur la fortune du couple Hollande/Royal, voila l'épuration qui commence au sein même du PS. Pauvre Montebourg, lui qui se voyait déjà en haut de l'affiche ...
Au moins Mme Royal met en pratique dans son propre parti les leçons apprises en Chine. Elle condamne sans jugement ni défense et avec une rapidité remarquable... ses propres amis.
A quand la révolution culturelle, que l'on voit tous les éléphants du PS travailler dans les rizières de Camargue ?
Après avoir qualifié le congrès qui a choisit Nicolas Sarkozy comme candidat, de show à l’américaine, critiqué son coût, c’est désormais sur le nombre de participants qu’il y polémique.
La candidate de gauche, bien que faisant preuve de beaucoup de « bravitude », nous prouve une fois de plus sa vacuité. Il est vrai qu'attaquer l'UMP sur des détails insignifiants comme les trois points que je vais développer par la suite, lui évite d'attaquer sur le programme de l'UMP qui lui existe bel et bien, contrairement à "un projet socialiste fantôme" qui varie avec l'air du temps et en fonction des déclarations des uns ou des autres.
J'y étais et je peux témoigner!
Show à l’américaine ?
On en était bien loin, une estrade, un fond de scène composé d’écrans, des orateurs qui se succèdent à la tribune, pas de flon-flon, ni de pom-pom girls. Il y avait bien les militants d’origine asiatiques qui on fait une entrée remarquée dans la salle avec leurs dragons et leurs tambours, mais c’était une initiative de la communauté chinoise de Paris, de même des bretons armés de leurs drapeaux frappés d'hermines et de leurs binious. Et une chorale d’enfant pour clore le Congrès.
C’était un congrès sobre mais exaltant.
Un congrès cher ?
Il est vrai que trois millions d’euros peut sembler important, mais il n’est pas plus élevé que les derniers congrès socialistes qui rassemblaient beaucoup moins de monde. De plus une grande partie a été financée par la collecte auprès des militants et sympathisants présents.
Le nombre de participant !
Tous les militants devaient passer sous des portiques de sécurité et être porteur d’un bracelet, soit fournis à l’avance par les fédérations, soit retirés sur place avant l’entrée. L’UMP avait donc deux moyens très fiables de compter les présents.
Le hall 1 est le plus grand hall du Parc des Expositions de la Porte de Versailles avec une surface de plus de 51.000 m². Il était plein à craquer. Il y avait 25.000 chaises installées en arc de cercle devant le podium, elles étaient toutes occupées et les allées entre les chaises étaient toutes occupées par des militants debout. Le reste de la salle était noire de monde.
Hormis le podium et ses coulisses il n’y avait pas de place perdue, pas de village militant, juste une dizaine de stands de moins de 3m² chacun et un stand librairie / objets de propagande / produits dérivés d’une vingtaine de m². Pas de restaurant, mais les points cafés/sandwichs du hall, dont la surface n’est pas inclue dans les 51.000 m².
Etant donné la foule compacte qui se pressait dans l’ensemble du hall, devant les 4 écrans géants installé des deux cotés du podium, le fait que tous les bars étaient assiégés et qu’il y avait plus d’une demi-heure d’attente pour acheter un sandwich et une boisson accrédite les chiffres avancés par l'UMP.Non, il ne me semble pas qu’avancer le chiffre de 80.000 participants soit aberrant.
Des photos de quelques un de mes amis et relations proches. La présence des ces photos sur ce blog ne préjuge en rien de L'engagement politique des amis ou personnalités y figurant.
Photos of some of my friends. The publishing of these photos on this political blog does not attest of any political involvment of my friends pictured.