Je me souviens du 6 février 1934, lorsque les ligues d’extrême droite déclenchent des émeutes devant le Palais Bourbon aux cris de « Les députés à la lanterne ».
72 ans plus tard, Madame Royal lorsqu’elle propose de soumettre les parlementaires au contrôle de jurys populaires a-t-elle oublié le 6 février 1934 ?
Je me souviens du 1er février 1936, lorsque les Jeunesses Hitlériennes, créées par Hitler et mises en place par Grüber et Streicher deviennent obligatoires pour tous les jeunes à partir de 14 ans.
70 ans plus tard lorsque Madame Royal envisage l’encadrement militaire de la jeunesse, a-t-elle oublié les Jeunesses Hitlériennes ?
Je me souviens du 30 septembre 1938, alors, qu’à son retour de Munich, Chamberlain déclarait « M. Hitler est un homme sur qui l’on peut compter lorsqu’il a engagé sa parole ». Oui, c’est sa parole, et surtout son programme, qui était annoncé dans Mein Kampf, qu’il a tenu, à savoir la liquidation des races inférieures.
68 ans plus tard, alors qu’elle s’entretient, au Liban, avec des représentants du parti de dieu qui prône ouvertement la liquidation d’Israël, et plus généralement la mise en place d’un califat Islamique où juifs et chrétiens n’auront pas leur place, et qu’elle laisse insulter sans réagir les alliés de la France, Mme Royal a-t-elle oublié Munich ?
Non je n’étais pas encore né à cette époque, mais je me souviens de toute l’horreur qu’a entraîné la facilité de faire endosser aux parlementaires le poids des problèmes de la société, le recours à des solutions simplistes face à des situations compliquées, la démission des démocraties face aux extrémismes, tels que mes professeurs d’histoire successifs me l’ont enseignée.
Vraiment, madame Royal a aussi la mémoire aussi courte que ses idées !
Mais cela, chaque électeur devra s’en souvenir au moment de mettre son bulletin de vote dans l’urne !
Suite aux très nombreuses demandes, vous trouverez sur ce site le discours complet que Nicolas Sarkozy a prononcé lors de son investiture au parc des expositions de la Porte de Versailles.
Sans vouloir reprendre à mon compte cette citation d’Elie Barnavi (historien, ancien ambassadeur d’Israël en France) lors d’une conférence qu’il a donnée le lundi 22 janvier 2007 à l’IHEDN, il faut convenir qu'elle reflète bien la situation des démocraties occidentales face aux montées concomitantes des extrémismes politiques et du fondamentalisme islamique.
A force de vouloir faire « du politiquement correct » les représentants des partis modérés des pays occidentaux ont déroulé le tapis rouge à ces deux extrémismes.
En effet si la France a été un précurseur en la matière, avec une droite et une gauche radicale dépassant les 35% de votants lors des présidentielles de 2002, les autres pays européens ne sont pas épargnés, que ce soit la Belgique, les pays scandinaves et même les Pays Bas, longtemps un modèle de tolérance, ébranlés par l’assassinat du cinéaste Théo van Gogh le 2 novembre 2004 par un fondamentaliste islamique.
Nos démocraties occidentales s’avèrent actuellement incapables d’assimiler non seulement la majorité des jeunes issus de l’immigration, mais plus généralement les jeunes issus de quartiers défavorisés.
Un chômage endémique, le manque de projet social et moral, le développement de zones de « non droit », l’insécurité sont autant de facteurs faisant le terreau des extrémismes et du communautarisme, l’un et l’autre vivants en parfaite symbiose.
Face à cette situation, aggravée par les conflits dits religieux au Moyen et Extrême-Orient, les démocraties doivent cesser de se fendre de déclarations angéliques et mettre en œuvre une politique volontariste, visant à l’intégration des jeunes issus de l’immigration ou des quartiers défavorisés.
Il faut leur proposer un modèle « moral » autre que les gangs à l’américaine, l’Intifada à la palestinienne, l’argent facile des trafics ou des aides sociales.
La valeur travail, le respect de l’autre, le civisme, l’amour de son pays ne doivent plus être des « gros mots » réservés à quelques nationalistes ou nostalgiques, mais des références que seuls des pays démocratiques peuvent offrir à une jeunesse en quête d’idéal.
Mais ces valeurs resteront lettre morte si l’on continue à tolérer le prosélytisme fondamentaliste dans nos banlieues, le fait que plus de 30% des jeunes soient sans emploi ou sans formation ; tant que l’on ne casse pas le phénomène de ghettoïsation par une politique du logement volontaire et visant à la mixité sociale, par une politique favorisant la création de richesse, donc d’emplois, et ne confisquant pas plus de 60% de ces richesses sous le prétexte d’une politique de redistribution sociale qui, de fait, n’est qu’une façon détournée d’acheter un semblant de paix sociale à court terme.
Il faut redonner aux jeunes de nos banlieues des repères, une formation, une ouverture sur un monde qui va au delà de la barre d’immeuble ou de la série télévisée.
Il est encore temps de réagir si l’on refuse la fatalité d’un 21 avril 2002 ou pire un 30 janvier 1933. Oui les démocraties oublient vite que les fascismes arrivent souvent au pouvoir par la voie des urnes !
Alors, avant que des fascistes, rouges, bruns ou verts, mettent en œuvre leurs solutions aux problèmes de notre société, au lieu de dire qu’untel pose les vraies questions mais donne de mauvaises solutions, posons les vrais problèmes, osons affronter la réalité et trouvons les bonnes solutions.
Ces solutions, ce n’est pas une gauche conservatrice et archaïque qui va les mettre en œuvre, elle qui est l’allié objectif de ces extrêmes, mais une droite qui n’aura plus honte d’elle-même ; ce n’est pas la candidate socialiste, malgré sa bravitude, mais un candidat qui ose affronter les problèmes, cherche à trouver des solutions et propose un pacte social qui saura rassembler les français dans un élan commun.
Un tel candidat, je n’en vois qu’un seul, c’est Nicolas Sarkozy.
La campagne électorale ne fait que débuter et déjà c'est la chasse aux socières, au sein même du PS ! Cela me rappelle le Congrès PS de Valence en 1981 ou l'on avait annoncé que des "têtes devaient tomber", mais là c'était après la victoire de la gauche et les têtes étaient celles des hauts fonctionnaires et grand patrons d'entreprises publiques "mal pensants".
Après les cafouillages concernant les impôts, les déclarations sur la justice chinoise "exemplaire", les néologismes, les démentis puis les demi-vérités sur la fortune du couple Hollande/Royal, voila l'épuration qui commence au sein même du PS. Pauvre Montebourg, lui qui se voyait déjà en haut de l'affiche ...
Au moins Mme Royal met en pratique dans son propre parti les leçons apprises en Chine. Elle condamne sans jugement ni défense et avec une rapidité remarquable... ses propres amis.
A quand la révolution culturelle, que l'on voit tous les éléphants du PS travailler dans les rizières de Camargue ?
Après avoir qualifié le congrès qui a choisit Nicolas Sarkozy comme candidat, de show à l’américaine, critiqué son coût, c’est désormais sur le nombre de participants qu’il y polémique.
La candidate de gauche, bien que faisant preuve de beaucoup de « bravitude », nous prouve une fois de plus sa vacuité. Il est vrai qu'attaquer l'UMP sur des détails insignifiants comme les trois points que je vais développer par la suite, lui évite d'attaquer sur le programme de l'UMP qui lui existe bel et bien, contrairement à "un projet socialiste fantôme" qui varie avec l'air du temps et en fonction des déclarations des uns ou des autres.
J'y étais et je peux témoigner!
Show à l’américaine ?
On en était bien loin, une estrade, un fond de scène composé d’écrans, des orateurs qui se succèdent à la tribune, pas de flon-flon, ni de pom-pom girls. Il y avait bien les militants d’origine asiatiques qui on fait une entrée remarquée dans la salle avec leurs dragons et leurs tambours, mais c’était une initiative de la communauté chinoise de Paris, de même des bretons armés de leurs drapeaux frappés d'hermines et de leurs binious. Et une chorale d’enfant pour clore le Congrès.
C’était un congrès sobre mais exaltant.
Un congrès cher ?
Il est vrai que trois millions d’euros peut sembler important, mais il n’est pas plus élevé que les derniers congrès socialistes qui rassemblaient beaucoup moins de monde. De plus une grande partie a été financée par la collecte auprès des militants et sympathisants présents.
Le nombre de participant !
Tous les militants devaient passer sous des portiques de sécurité et être porteur d’un bracelet, soit fournis à l’avance par les fédérations, soit retirés sur place avant l’entrée. L’UMP avait donc deux moyens très fiables de compter les présents.
Le hall 1 est le plus grand hall du Parc des Expositions de la Porte de Versailles avec une surface de plus de 51.000 m². Il était plein à craquer. Il y avait 25.000 chaises installées en arc de cercle devant le podium, elles étaient toutes occupées et les allées entre les chaises étaient toutes occupées par des militants debout. Le reste de la salle était noire de monde.
Hormis le podium et ses coulisses il n’y avait pas de place perdue, pas de village militant, juste une dizaine de stands de moins de 3m² chacun et un stand librairie / objets de propagande / produits dérivés d’une vingtaine de m². Pas de restaurant, mais les points cafés/sandwichs du hall, dont la surface n’est pas inclue dans les 51.000 m².
Etant donné la foule compacte qui se pressait dans l’ensemble du hall, devant les 4 écrans géants installé des deux cotés du podium, le fait que tous les bars étaient assiégés et qu’il y avait plus d’une demi-heure d’attente pour acheter un sandwich et une boisson accrédite les chiffres avancés par l'UMP.Non, il ne me semble pas qu’avancer le chiffre de 80.000 participants soit aberrant.
Plus de 80.000 adhérents et sympathisants de l'UMP ont assisté à la transformation d'un Président du principal parti politique français en un Homme d'Etat d'envergure internationale.
Près de 90 minutes d'un discours clair, engagé et rassembleur a su tour à tour enflamer, enthousiasmer et émouvoir tous les participants au Congrès UMP du dimanche 14 décembre.
A la fin du discours, un Nicolas Sarkozy transformé, avait su parler au coeur de tous afin que chacun reparte avec la volonté de mettre tout en oeuvre pour que nos idées triomphent le 7 mai prochain.
Demain après-midi, Nicolas Sarkozy, plébiscité par l'immense majorité des adhérents de l'UMP, avec certainement plus de 98% des voix, entrera officiellement en campagne électorale.
A la veille de cet évènement majeur pour notre famille politique, j'ai enfin franchi le pas en créant un blog, ou plutot un carnet de route. Cette route qui nous mènera vers la victoire si nous savons faire l'unité autour du seul qui puisse nous la donner, Nicolas Sarkozy.
Des photos de quelques un de mes amis et relations proches. La présence des ces photos sur ce blog ne préjuge en rien de L'engagement politique des amis ou personnalités y figurant.
Photos of some of my friends. The publishing of these photos on this political blog does not attest of any political involvment of my friends pictured.